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Ah, quelle merveilleuse époque que celle de Cocoon. Qu’il semble faire bon, dans cet été berlinois caniculaire, de se regarder langoureusement, de se caresser doucement, de sentir le corps de l’autre contre le sien, de glisser tranquillement ses doigts sur une peau délicate… Bien entendu, en ces temps pandémiques, l’histoire d’éveil sexuel raconté par Leonie Krippendorff semble tout aussi improbable que le film de science-fiction du même nom.

La relation particulière entre les femmes et la guerre est immémoriale: qu’elles soient participantes involontaires, victimes, femmes, filles ou mères de soldats, impossible d’échapper au chaos et à la mort. Bad Roads, présenté dans le cadre de l’édition 2020 du Festival du nouveau cinéma (FNC), ne fait pas exception à la règle, avec quatre séquences éprouvantes touchant parfois à l’horreur.

Des guitares plus que distordues; du Eddie Grant et son Electric Avenue mêlé à une version sur les stéroïdes de We Are The Robots, de Kraftwerk; une pièce qui dure à peine 19 minutes… Le plus récent album de la formation Deerhoof, Love-Lore, dérange autant qu’il vient étrangement séduire.

Depuis le Sommet de la Terre, tenu à Rio de Janeiro en 1992, qu’avons-nous fait pour sauver la planète? Que savons-nous? Qu’est-ce qui ralentit les visées de celles et ceux qui souhaitent garantir la possibilité d’un avenir pour leur descendance et pour l’humanité en général? Voilà plusieurs questions auxquelles répond ou tente de répondre l’ingénieur agronome Daniel Tanuro dans son livre intitulé Trop tard pour être pessimistes! Écosocialisme ou effondrement et publié chez M Éditeur.

Ce vendredi 2 octobre, en webdiffusion, l’Orchestre symphonique de Montréal offrait à ses auditeurs un bien beau programme. Sous la baguette de Susanna Mälkki, les musiciens étaient réunis à la Maison symphonique, sans public. Ce qui, bien sûr, donne lieu à des scènes un peu surréalistes, comme quand la chef, puis l’orchestre saluent le public absent à la fin de chaque œuvre. Tout ça avait un air un peu triste, mais il suffisait de fermer les yeux pour apprécier la musique, la mélodicité de chacune des œuvres.

Il y a quelque chose de dérangeant à voir Spiderman tuer des gens avec un pistolet allemand de la Deuxième Guerre mondiale; bon, bien entendu, ce n’est pas exactement cela qui survient dans The Devil All The Time, un drame coscénarisé et réalisé par Antonio Campos, et mettant en vedette Tom Holland, justement l’acteur des films Spiderman au sein de l’écurie Marvel. Néanmoins, cette impression d’étrangeté persiste.