Qui n’a jamais vu The Matrix? Ou, plutôt, qui n’a jamais vu, depuis la sortie du premier film, en 1999, de référence directe ou plus subtile à ce classique des films d’action et de science-fiction? Et avec une remasterisation en 4K de ce long-métrage qui a cimenté le statut de superstar de Keanu Reeves, voilà l’occasion idéale d’avaler la pilule rouge et de plonger au fond du terrier du lapin.
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Une jeune femme supposément atteinte de stigmates, ces marques ressemblant aux blessures du Christ sur la croix. Une petite ville des Prairies. Ce qui ressemble fort à une possession démoniaque. Oh, et David La Haye qui passe son temps à boire, le regard éberlué. Bienvenue dans La trahison de la providence divine.
Ce n’est pas la pandémie qui arrêtera l’art, et pas même les festivals. D’autant plus que la vaccination continue de s’accélérer. Voilà donc le moment idéal, pour les dirigeants du Festival TransAmériques (FTA), de dévoiler la programmation de leur édition 2021. L’occasion, pour l’équipe comme pour les spectateurs, de renouer avec la création artistique jouée ou encore dansée sur les planches. Mais aussi, pour le directeur artistique et codirecteur artistique du festival Martin Faucher, de tirer sa révérence. Rencontre.
Quiconque a déjà entendu parler l’anthropologue Serge Bouchard sait que l’éminent penseur a un amour presque iconoclaste pour le camion, cette bête de somme des temps modernes. Cet intérêt découle notamment d’une série de voyages effectués avec des truckeurs sur les routes glacées du Nord à l’époque de la construction des barrages de la Baie James. Et c’est cette sorte de première rencontre qui est racontée dans Du diesel dans les veines, récemment paru chez Lux.
À l’image de Joe Sacco et de son excellent Payer la terre, l’auteure et anthropologue Emmanuelle Dufour est partie à la rencontre des autochtones d’ici afin d’apprendre à les connaître, et elle partage le fruit de ses recherches dans la bande dessinée C’est le Québec qui est né dans mon pays!.
Bien des espèces animales émettent de la lumière : crustacés, méduses, poissons, vers luisants… Et nombreuses sont celles qui appartiennent au monde sous-marin, dans les abysses que la lumière du Soleil n’atteint jamais. Bright Worms, la proposition signée Louise Michel Jackson et Magali Babin, présentée à La Chapelle à Montréal, met le spectateur face à la réalité du tout autre, de l’absolue étrangeté avec ses beautés, ses fragilités et son bouillonnement de vie, loin très loin de la présence et aussi de l’intelligence des humains.
Récompensé à plusieurs reprises aux Oscars – pour le meilleur film, mais aussi meilleure réalisatrice et meilleure actrice –, Nomadland met en vedette Frances McDormand dans un drame qui conjugue le deuil, le désir de liberté et les affres du capitalisme. C’est aussi le film critiqué dans le cadre du nouvel épisode de Rembobinage.
Scott Adkins poursuit la longue tradition des acteurs physiques forts prolifiques qui multiplient les projets qui ne sont que des excuses pour en mettre plein la vue. On pense aux Seagal, Van Damme et autres Schwarzenegger. Dommage, alors, que ce qui aurait pu être sa proposition la plus ludique et déjantée est tout simplement insupportable.
Il n’existe qu’une poignée de véritables certitudes, dans l’existence: d’abord, tous doivent payer des impôts. Ensuite, la mort finira bien par vous trouver, un jour. Et, enfin, il n’existe aucune bonne adaptation cinématographique d’un jeu vidéo. Mortal Kombat, cuvée 2021, vient confirmer cette grande vérité universelle, en plus de rappeler que finalement, le film kitsch de 1995 était passablement plus rigolo que sa déclinaison contemporaine.
Si le télétravail vous pèse depuis le début de la pandémie, vous risquez de vous ennuyer un peu moins du bureau en lisant l’album Burocratie Vol. 1, une bande dessinée évoquant une sorte de Dilbert québécois.