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Dans le cadre de ses démarches pour rajeunir et diversifier le public assistant à ses concerts, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) présentait mardi soir une projection du film E.T., l’extraterrestre. Pour l’occasion, la cheffe Dina Gilbert était aux commandes des musiciens pour donner vie à la fantastique trame sonore concoctée par le non moins excellent John Williams.

Samedi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, avait lieu la première de Roméo et Juliette, dans la version de Charles-François Gounod, créée en 1867, au Théâtre lyrique à Paris. Les autres représentations auront lieu les 22, 24 et 26 mai.

L’OSM présentait mercredi soir un concert dédié exclusivement à la musique de films de science-fiction, reprenant notamment au programme des grands classiques comme 2001 l’odyssée de l’espace, Star Wars ou encore Retour vers le futur. Sans tomber dans la facilité dans le choix d’un tel programme, l’orchestre livra une prestation appréciée des jeunes et moins jeunes spectateurs, mais l’interprétation de l’orchestre semblait, hélas, parfois peu inspirée.

Le nouveau disque du trio montréalais Velvet Noise, Vertigo, est bon. Le mot ne dit rien; il dit tout. Lancé il y a un peu plus d’une semaine, ce disque court – doit-on dire long jeu, comme à l’âge d’or des vinyles? Doit-on plutôt parler de disque, tout simplement? – évoque la beauté, la douceur, mais aussi une certaine mélancolie.

Ce n’est pas la première fois que l’orchestre baroque Arion se permet une incursion dans un répertoire qui est postérieur à l’époque baroque. Pour le dernier programme de sa série montréalaise 2017-2018, Arion s’est permis de piger dans le répertoire de W.A. Mozart et dans celui de Joseph Haydn.

Immensité des paysages nordiques: voilà le titre que la direction artistique de l’Orchestre symphonique de Montréal avait choisi de donner au concert du 25 avril dernier, à la Maison symphonique. En fait, trois des quatre compositeurs au programme peuvent être qualifiés de nordiques. Il s’agit de Jon Leifs, islandais, Uuno Klami et Jean Sibelius, tous deux finlandais. Le quatrième mousquetaire, pas nordique pour deux sous, Piotr Ilitch Tchaïkovski.

Claude Debussy se plaisait à donner des indications bien particulières dans ses partitions. Par exemple: très doux et délicatement expressif, un peu retenu (en conservant le rythme) ou, simplement cédez. Dans ses titres aussi, il savait passer la commande, orienter l’interprète et l’auditeur vers une image qu’il avait en tête, voire un film (muet à l’époque).

Ce dimanche après-midi, à la Maison symphonique, la scène était encombrée: il y avait dessus un piano et Maurizio Pollini. En fait, on pourrait dire que la salle au complet était remplie de M. Pollini et de son interprétation. Mais revenons un peu en arrière et énumérons le programme de ce récital organisé par l’Orchestre symphonique de Montréal.

Est-il encore nécessaire d’endurer le temps maussade, le froid et la pluie verglaçante? Cette saison, qui n’a de printemps que le nom, est parfaite pour alimenter la déprime hivernale qui semble s’être installée à demeure. Heureusement, il est toujours possible de se tourner vers l’entraînante musique des Royal Pickles pour égayer un lundi plus qu’ennuyant et humide.

Vendredi soir dernier, le quatrième concert de la série montréalaise d’Arion Orchestre baroque avait lieu sous l’archet du violoniste et chef invité russe, Boris Begelman.