Browsing: Musique

Mardi soir dernier, à la Maison symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal lançait sa 86e saison, avec à sa barre pour une dernière année, maestro Kent Nagano. Devant une salle comble, l’OSM n’a pas fait mentir sa réputation d’orchestre de calibre international.

Après avoir exploré pratiquement tous les autres styles musicaux, à l’exception, sans doute, du classique et du darksynth – et encore, il y a certainement un album sur ces thèmes quelque part – les caméléons que sont les gars de King Gizzard & The Lizard Wizard cassent la baraque avec Infest the Rat’s Nest, une première aventure en territoire métal. Et quelle aventure!

Les Raconteurs ont-ils vraiment besoin d’aide? Les quatre compères ont beau avoir titré leur troisième album Help Us Stranger, le supergroupe prouve sans l’ombre d’un doute qu’il est tout à fait capable de lancer deux excellents albums rock, de prendre une pause de près d’une dizaine d’années et de relancer leur projet musical avec un nouveau disque plus accompli, plus complet, plus intemporel.

Samedi dernier, à l’église St-Jean-Baptiste, à Montréal, l’Orchestre à vent non identifié a fait salle comble avec son programme autour de la musique des films de la série Harry Potter. Pour l’occasion, le directeur musical Jonathan Dagenais s’était adjoint les services du chœur de St-Laurent pour la deuxième partie du programme.

Ce mercredi 22 mai, POP Montreal dévoilait sa programmation lors d’un événement intimiste chez Ursa. Le festival automnal célébrera du 25 au 29 septembre tant des grands noms de la scène musicale que des groupes plus underground venus du monde entier. 

Il n’y avait rien d’habituel lors de la première soirée de la série de concerts de l’OSM qui débutait le 15 mai dernier. Tout d’abord, nous devions entendre le pianiste russe Daniil Trifonov – soit l’un des plus brillants jeunes artistes de sa génération – interpréter le troisième concerto de Rachmaninov. D’autre part, nous retrouvions pour la première fois la jeune chef d’orchestre Karina Canellakis à la direction de l’orchestre.

Le 3 mai dernier, à la Salle Bourgie du Musée des beaux arts de Montréal, l’Orchestre baroque Arion clôturait sa 38e saison montréalaise. Intitulé Musica notturna, le programme incluait des oeuvres créées sur un horizon de plus d’une centaine d’années, de Biber à Mozart, en passant par Vivaldi, Barsanti et Boccherini. Enrico Onofri était le soliste et chef invité. Armé de son violon, il a encore une fois mené à bon port l’orchestre qui commence à bien le connaître, puisque c’est sa quatrième collaboration avec Arion.

De sa première représentation le 3 mars 1875 à aujourd’hui, Carmen de Georges Bizet, l’opéra le plus populaire de l’histoire est aussi celui qui multiplia les scandales. L’Opéra de Montréal achève sa saison avec une version de Carmen soignée et agréable, une belle mise en scène et des costumes magnifiques, des chanteurs excellents qui se font aussi bons acteurs voire danseurs, mais une version pour laquelle on pourra peut-être reprocher un certain manque d’audace. Le politiquement correct est aussi à l’œuvre.