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Agressif, accrocheur, violent, dément. Le trio des Grizzled Mighty, originaire de la région de Seattle, sur la côte ouest américaine, propose Confetti Teeth, un disque complètement fou. À travers la guitare déjantée, les voix discordantes, la batterie qui passe près de nous assommer à chaque note, ce cinquième album est parfait pour atteindre un nouveau niveau d’existence. Ou décaper ses murs, si besoin est.

Il n’aura fallu patienter que quelques courts mois pour que Magic Sword, le trio de musique électro-fantastique (dans le sens de dragons, épées laser et autres magiciens aux robes couleur néon), présente son plus récent album, Endless. Il ne faut effectivement remonter qu’à novembre dernier pour se rappeler la sortie d’Awakening, deuxième véritable chapitre de cette saga du héros pur et juste luttant contre les forces du mal, son épée magique à la main.

Qui aurait crû que Brighton, ville côtière britannique connue pour son tourisme, pourrait abriter un groupe aussi éclaté que Wax Machine? Le fait que la municipalité soit entre autres connue pour sa scène musicale y est certainement pour quelque chose, mais que l’on se trouve à Brighton ou ailleurs dans le monde, Earthsong of Silence, qui tombera dans les bacs des disquaires d’ici quelques jours, détonne et ensorcelle.

C’est un superbe concert qu’il nous a été donné de voir mercredi dernier à la Maison Symphonique. Jumelant deux tempéraments musicaux distincts: l’un par le lyrisme du concerto pour piano no. 20 de Mozart, l’autre par la grâce infinie de l’œuvre de Debussy, ce concert demeurera probablement parmi l’un des plus mémorables pour les mélomanes montréalais.

Adieu, Beethoven, Mozart et les autres, place aux grands noms du rock progressif et psychédélique, du moins le temps d’un concert en pleine Nuit blanche montréalaise. À la Maison symphonique, la soirée de samedi était ainsi consacrée à de la musique « orgue’n’roll », soit des reprises de grands succès de Pink Floyd à Frank Zappa, avec l’aide du grand orgue Pierre-Béique. Tout un programme!

Le duo de DJ français Bon Entendeur était de passage à l’Olympia ce vendredi lors d’une soirée incroyablement groovy dans un Montréal enneigé et prêt à se transformer en immense garden-party. Portrait de ces énergumènes qui renouvellent le savoir-faire français de la musique électronique.

Creature of Doom convie au voyage. Nouveau projet solo de l’auteur-compositeur-interprète David Baldwin, qui collabore aussi au groupe rock indie new-yorkais The Dig, le nom frappe l’imagination. Et le tout premier EP de cette aventure musicale, Tears of Joy, est une véritable tempête d’idées, d’influences et d’expérimentations musicales.

Ah… la France! L’Europe entière, en fait, avec son charme, son histoire, ses échos musicaux qui résonnent dans les rues encore pavées à l’ancienne… Avec son mini-album Un vieux chien, le guitariste et chanteur français Andre Bachleda donne envie de voyager, et d’aller s’installer à la terrasse d’un café.

Il y a une semaine à peine, Analekta publiait l’enregistrement de Huit pièces pour clarinette, piano et alto, Op. 83 de Max Bruch. Cet album souligne le centenaire du décès du compositeur. C’est environ dix ans avant sa mort, vers 1910, que Bruch a composé cette œuvre dédiée à son fils qui était clarinettiste.

Cela fait-il déjà trois ans que l’album Sigils a déboulé entre nos oreilles? On aurait pourtant pu croire que c’était hier que cet excellent premier disque, alourdi par des sonorités graves et puissantes, nous laissait pratiquement à bout de souffle, après avoir encaissé les douze titres particulièrement agressifs et bien ficelés. Voilà maintenant Swarm, et l’on peut affirmer sans aucun doute que l’artiste établi en Belgique sait y faire en matière de synthétiseurs et de batterie électronique.