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La dernière création de Dimitris Papaioannou est à l’Usine C pour quelques jours à peine. Le créateur a d’abord été reconnu comme peintre et bédéiste, mais ce sont ses mises en scènes de performances vivantes qui ont fait voyager son nom aux quatre coins du globe. Si on ne peut généralement pas nier les origines en art visuel de Papaioannou dans les choix scénique qu’il propose, The Great Tamer est parsemé de références créatives; une véritable visite au musée.

Le public des spectacles de Tangente se doit d’aimer les arts expérimentaux. MEATmarket + (trans)FIGURation, de Dana Dugan, et Forêt, d’Élian Mata, se situent tout à fait dans la mouvance des arts contemporains de la scène, quelque part entre danse, théâtre, installation et performance. S’ajoute ensuite, dans le cas de Dana Dugan, la vidéo et les arts circassiens, sans oublier la contribution active des spectateurs.

Du fait de sa population bigarrée d’origines diverses, le Brésil bénéficie de multiples influences culturelles et religieuses: Autochtones, Portugais, Africains, à quoi s’ajoutent les immigrants du monde entier qui ont peuplé le pays jusqu’à aujourd’hui. Rodrigo Pederneiras sait tirer parti de toutes ces empreintes comme chorégraphe de l’extraordinaire troupe Grupo Corpo, de retour à Montréal pour un programme double dans le cadre de Danse Danse.

Eduardo Ruiz Vergara est un artiste généreux. Dans El Silencio de las cosas presentes, « le silence des choses présentes », il aspire à ce que les deux musiciens, les danseurs (lui et deux danseuses) et surtout le public parviennent à donner toute leur présence dans le moment qu’il leur fait vivre.

Le chorégraphe Victor Quijada, fondateur du groupe Rubberbandance, n’est pas du genre à se limiter dans ses ambitions artistiques. Bien au contraire. Et les dix membres de sa troupe de jeunes danseurs incroyablement talentueux – auxquels s’associent deux musiciens live et un éclairagiste qui fait tout le décor du magnifique spectacle Vraiment doucement donné dans le cadre de Danse Danse – font honneur à sa créativité débordante.

Avec 13, un ludodrame sur Walter Benjamin projeté à la Cinémathèque québécoise, le cinéaste montréalais d’origine péruvienne Carlos Ferrand raconte l’exil à Paris de 1933 à 1940 de ce philosophe, historien de l’art et traducteur allemand. Alors que l’artiste multidisciplinaire montréalaise originaire de Berlin, Bettina Hoffmann présente Chorégraphie de mouvements derrière la vitrine du Goethe-Institut.   

Quel corps pour le futur? C’est la question que pose Isabelle Van Grimde avec Eve 2050, une œuvre en trois volets, sorte de triptyque interactif et évolutif. Retour sur la deuxième partie de ce volet qui nous projette dans un autre monde, un futur à la fois distant et rapproché.