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Quoi de mieux, pour lancer la nouvelle année, qu’un film féministe, anarchiste, progressiste, satyrique, violent et gore? Accrochez-vous, la version 2019 de Rembobinage démarre en lion.

Des réalités alternatives, un mélange de voyage psychédélique et de brutalisme à l’anglaise des années 1980, des jeux vidéo programmés à une époque où l’industrie en était encore à ses balbutiements… Que demander de plus? L’équipe de Black Mirror donne dans l’expérimentation avec Bandersnatch, un film « dont vous êtes le héros » lancé pendant les Fêtes sur Netflix.

Après avoir passé des années à divertir ses spectateurs, Adam McKay a soudain eu envie d’instruire. Et si ce fascinant complément à son déjà admirable The Big Short ne prêche pas par subtilité, il n’en demeure pas moins aussi fascinant que terrifiant. Sans être révolutionnaire, Vice devient alors rapidement rien de moins qu’essentiel pour mieux comprendre les tourments contemporains.

Il peut sembler facile de dire qu’un cinéaste a fait son film le plus accessible à ce jour, mais ce n’est définitivement pas le cas lorsqu’on parle de Yorgos Lanthimos. C’est encore plus jouissif de le voir confronter un public bien plus large à son univers pervers et tordu, public qu’il aura leurré avec la promesse d’un film d’époque soigné où s’opposent de fabuleuses actrices au firmament de leur talent. Un piège habile à l’image de la sournoiserie de ses personnages auxquelles les hyènes de son sublime The Favourite ne font décidément pas exception.

On serait porté à croire que The House that Jack Built, le plus récent film de Lars Von Trier, fut victime du mauvais sort, avec une distribution limitée au numérique après un bref passage dans les festivals et seulement deux soirs de projection dans certains cinémas. À la vue du film, toutefois, on comprendra que l’on n’a pas voulu faire subir ce supplice à un grand nombre de gens. Le plus récent long-métrage de l’un des enfants terribles du septième art représente en effet sans mal la plus grande démonstration de son abdication.

If you’ve seen Deadpool 2, then you will have seen Once Upon a Deadpool. If you haven’t and are curious, read a review of the previous movie here. In essence, it’s the same story. Some scenes are edited to cater the PG-13 audience, which includes cleaner violence, and nicer language.