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On peut comprendre qu’après plus d’une décennie à se contenter des petits écrans, Melina Matsoukas a voulu voir plus grand. Dommage toutefois que ce qu’on décrit autant comme une « black odyssey » ou un « Bonnie & Clyde afro-américain » doit se contenter d’un piètre scénario qui empêche Queen & Slim d’incarner un couple iconique du septième art, de ceux qui marquent le temps.

Chaque nouveau film de Rian Johnson est moins intéressant que le précédent. Cette réflexion continue  de se concrétiser avec le délirant Knives out, qui aurait gagné à mieux faire confiance à son spectateur au lieu de jouer au plus malin avec lui.

Peut-on en vouloir à un film qui n’arrive pas à la hauteur de sa plus belle scène, qui est certainement l’une des plus belles de l’année? Ou à l’inverse, un film peut-il subsister ne serait-ce que pour une scène qui frôle le génie? Nul doute qu’avec toutes ses imperfections, le film argentin Fin de siglo, présenté au festival Image+Nation, ne nous aura certainement pas laissé indifférents.

De l’action, de la violence et des muscles. Que demander de plus? Sorti en 1982, Conan The Barbarian est l’un de ces films intemporels qui excelle à divertir, en plus d’entrouvrir la porte vers quelque chose de plus grand que l’oeuvre.

Comment comprendre le phénomène Donald Trump? Comment expliquer la recrudescence de la haine, de la peur, du protectionnisme économique débridé, du corporatisme mêlé de patriotisme corrompu et à l’odeur de moisissure? Le documentariste Errol Morris s’installe avec nul autre que Steve Bannon, ancien responsable de la campagne Trump et ex-conseiller stratégique du président, dans American Dharma, pour faire la lumière sur le séisme socio-économique-politique de nos voisins du Sud.

Disponible dès aujourd’hui en 4K, Blu-ray et DVD, Blinded by the Light est un film charmant racontant l’histoire vraie d’un jeune anglo-pakistanais qui découvrira sa propre voix à travers les mots, et la musique, de Bruce Springsteen.

Le dernier film réalisé par Todd Philip, Le Joker, a semé plusieurs controverses depuis sa sortie en salle. Beaucoup ont reproché au réalisateur d’y faire l’apologie de la violence, voire d’encourager la révolte et l’anarchie. D’autres y voient plutôt dans cet œuvre une critique de la société américaine contemporaine, voire une critique de tout système politique qui valorise l’individualisme et la réussite personnelle au détriment du collectif et du bien-être commun. 

Dans la liste des cinéastes américains d’importance, James Mangold n’est probablement pas celui qui vient le plus instinctivement en tête. Pourtant, c’est un touche-à-tout non négligeable qui a rarement peur de se mouiller et qui fait toujours montre d’un savoir-faire épatant. En pilotant le projet Ford V Ferrari, qui est passé entre plusieurs mains, il le prouve encore de très belle façon.

En la présence bienveillante de trois de ses comédiens, dont son co-scénariste Alexis Manenti, le foudroyant film Les Misérables a continué son parcours jusqu’ici sans failles au festival Cinémania à Montréal pour marquer son public de sa puissance. Nous en sommes certainement reconnaissants.