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En ces temps difficiles (on le saura!), les services de diffusion en ligne pourraient être tentés de lancer le plus de produits « ordinaires » possible, les ordonnances de confinement jouant en la faveur de Netflix et consorts, en pariant sur l’ennui généralisé pour gonfler les statistiques d’écoute. Fort heureusement, le surprenant film d’action Extraction vient contre-balancer l’horreur intersidérale qu’est Too Hot To Handle, et offre un divertissement violemment agréable.

Dans une réalité quelque peu différente de la nôtre, les rues de Lincoln City, autrefois bâties par des hommes et des femmes munis de (super)Pouvoirs, sont aujourd’hui arpentées par des drones et des policiers robots qui font régner l’ordre, alors que ces mêmes gens possédant des Pouvoirs sont marginalisés et poussés vers la criminalité. Voici Code 8.

À l’aube de la deuxième guerre d’Irak, Katharine Gun, une analyste du GCHQ, l’agence de surveillance du Royaume-Uni, a transmis une note de la NSA américaine demandant que l’allié britannique serve à faire pression sur les autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies pour obtenir une résolution favorable à l’invasion réclamée par Washington. Le récit de ce geste et des conséquences qui en découlèrent se retrouve dans Official Secrets, un docudrame sorti l’an dernier.

Phénomène cinématographique récompensé avec raison dans divers festivals, y compris à Cannes, l’an dernier, Portrait de la jeune fille en feu est un récit puissamment revendicateur magnifiquement tourné qui sait conserver juste ce qu’il faut de subtilité pour éviter de tomber dans l’exagération.

Drôle de visionnement que cette relecture « disney-isé » de Dolittle délaissant les décors modernes des versions de Eddie Murphy et s’entourant de CGI et de faux animaux, alors qu’il devient évident dans tous les recoins qu’on ne savait plus où donner de la tête pour sauver le projet du naufrage. L’échec finit par surpasser la fascination malsaine qui nous habite toutefois tout du long.

Des morts-vivants, de l’humour (mordant) et une réalisation hors-pair… que demander de plus? Shaun of the Dead, sorti en 2004, saura combler vos attentes, tout en vous assurant votre lot de chair fraîche.

De ces beaux films imparfaits, mais nécessaires, l’irrésistible Kuessipan de Myriam Verreault, co-scénarisé par Naomi Fontaine et librement inspiré de son recueil de poésie du même nom, en fait certainement partie. En ces temps incertains, sa disponibilité à grande échelle autant physique que numérique le place en tête des suggestions pour s’ouvrir aux autres et se cicatriser le cœur.

Relatant l’histoire vraie de Walter McMillian, un homme condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis, et celle de Bryan Stevenson, un avocat et activiste défendant les laissés pour compte du système de justice, le film Just Mercy compte parmi les rares sorties physiques de la semaine.

La banlieue, c’est mal. Le saviez-vous? Oh, et la maternité aussi, semble-t-il. Voilà ce qui se dégage de Vivarium, un étrange thriller belgo-irlando-danois réalisé par Lorcan Finnegan, et mettant en vedette Imogen Poots et Jesse Eisenberg.

Il s’est écrit beaucoup de choses sur la série politique The West Wing, qui a été diffusé pendant sept saisons à la télévision américaine, de la fin des années 1990 au début des années 2000. Et pourtant, il y a sans doute un seul objet, ou plutôt un seul vêtement, qui décrit parfaitement bien l’état d’esprit qui prévaut tout au long de cette saga se déroulant à la Maison-Blanche: le pantalon à pinces.