Dans la foulée de la pandémie, des experts en production et dissémination de fausses informations ont profité de la peur du virus pour faire sonner le tiroir-caisse; Alex Jones est l’un de ceux-là.
Auteur/autrice : Agence Science-Presse
En psychologie, c’est un phénomène connu depuis longtemps: on remarque davantage les items qui diffèrent de la majorité, de sorte qu’on a tendance à surestimer leur présence ou à surestimer le risque.
« Presque tout le monde dit que c’est bien parti —, mais qu’il y avait encore beaucoup de chemin à faire ».
Le premier mâle à avoir mis le grappin sur une femelle avant la période d’accouplement s’assure qu’aucun autre ne pourra transmettre ses gènes.
« Le flot » de faussetés nous encourage à devenir « apathiques, méfiants de tout. Ce qui nous rend extrêmement malléables et dangereusement désengagés. »
Une étude du Government Accountability Office des États-Unis notait en 2020 qu’un piéton avait 3,4 fois plus de chances de mourir d’une collision avec un VUS qu’avec une voiture
En février 2020, l’Organisation mondiale de la santé a lancé une alerte à une « infodémie », ou épidémie de fausses nouvelles. Et la situation ne s’est guère améliorée depuis.
Si certains calculs tiennent, tout nouveau projet d’exploitation pétrolière, comme le projet Bay du Nord au large de Terre-Neuve, annoncé la semaine dernière, court donc le risque d’arriver trop tard.
Ce que ce dernier rapport du GIEC démontre, c’est qu’agir sur le climat n’est pas limité par un manque de connaissances scientifiques ou d’options technologiques, mais par des structures de pouvoir bien enracinées et par une absence de volonté politique.
Le potentiel destructeur de la pollution, au-delà des pesticides et au-delà des oiseaux — sur les écosystèmes en général — fut une prise de conscience qui eut des retombées politiques immédiates.