La participation de ces citoyens d’ordinaire moins écoutés et vulnérables économiquement, s’avère indispensable à la pertinence des projets de recherche, selon Janie Houle. « Lorsqu’on élabore les politiques publiques, si on ne les écoute pas, on augmente encore les inégalités. »
Auteur/autrice : Agence Science-Presse
Certains y ont déjà pensé: dans son dernier rapport, le Groupe d’experts des Nations unies sur le climat (GIEC) écrivait que le seuil serait officiellement dépassé lorsque le réchauffement moyen aurait dépassé 1,5 degré pendant deux décennies (ou dans leur jargon: la température moyenne d’une période de 20 ans par rapport à la moyenne 1850-1900).
Les faussetés prennent souvent la forme de graphiques dont on prétend qu’ils « démontrent » l’inexistence du réchauffement. La plupart du temps, la source n’est pas citée, ou bien il s’agit d’un graphique montrant des dates très soigneusement choisies (en anglais, on parle alors de cherry picking : ne retenir que les données qui nous arrangent).
Il se trouve des experts qui ont déjà tenté de calculer ce que serait la COP « optimale ». Dans un rapport produit en 2021, on suggérait qu’une COP de 20 000 délégués était déjà trop grosse: la recommandation était de revenir à l’époque des COP de 5000 personnes, qui étaient vouées essentiellement au travail technique de base.
Dans le cas du manchot, mises bout à bout, ces 10 000 et quelques siestes totalisent environ 11 heures de sommeil. Il n’est toutefois recommandé à aucun humain de tenter de les imiter…
L’idée de neutraliser la désinformation par des stratégies préventives — soit de « vacciner » contre la désinformation, pour reprendre l’expression de certains chercheurs — a fait l’objet de plusieurs études dans la dernière décennie.
Dans leur recherche, publiée le 27 novembre dans le Journal of Climate, les chercheurs estiment que la fréquence des événements extrêmes a augmenté de 17 % par degré Celsius supplémentaire, alors que le modèle climatique qu’ils ont utilisé comme base de comparaison prévoyait plutôt 11 %.
Quoi qu’il arrive à la COP28, négociateurs et observateurs externes estiment que les pays riches arrivent à la rencontre avec moins de pouvoir de négociation que jamais.
La manipulation des données par un chercheur peu scrupuleux a toujours été un enjeu dans la recherche, mais cet enjeu pourrait bientôt devenir plus important, note l’ophtalmologiste Italien Giuseppe Giannaccare, de l’Université de Cagliari, auteur principal de « l’expérience ».
Pour ajouter à la complexité du portrait, les plus anciens des génomes détectés révèlent que ces chasseurs-cueilleurs auraient eux-mêmes pris la place de populations qui étaient déjà sur place. Ou du moins, qui étaient déjà passées par là.