Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Difficile de trouver plus bourgeois que le long-métrage Lion, véritable piège à bons sentiments qui utilise la misère pour en faire son attraction. C’est ainsi, au travers des larmes forcées, qu’on poussera le spectateur à se repositionner à nouveau au centre de tout au détriment de toutes les tristesses du tiers monde.

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En subissant le passage au grand écran de la famille fictive la plus crasse du Québec, on a bien du mal à se souvenir pourquoi on l’aimait tant dans le confort de notre salon il y a déjà plus d’une décennie. Votez Bougon, on l’espère, s’oubliera plus rapidement que le temps qu’il nous aura dérobé en vain.

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Dénué de toute originalité, Rogue One apparaît comme une commande qui a des allures d’attrape-pognon pour le nombre incalculable d’amateurs de la saga Star Wars. Et, à en croire la formidable année de Disney, ce petit pari peu risqué est presque assuré de rapporter gros à l’entreprise, tout en évitant de dépasser les attentes du spectateur.

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Miss Sloane a tous les espoirs pour les grands honneurs, mais malgré toute la dévotion de Jessica Chastain, à qui l’ont doit potentiellement tout le film d’ailleurs, rien n’y fait et on oublie aussi rapidement cette joute conventionnelle que le temps que cela nous aura pris pour l’endurer.

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Dieu merci, David Lowery n’aura rien perdu de son indéniable sensibilité en joignant les rangs d’Hollywood et surtout de la grosse machine qu’est Disney. Mieux, son adaptation actuelle de Pete’s Dragon, un film familial musical d’autrefois mariant prises réelles et dessins animés, dans la lignée de Mary Poppins, pourrait difficilement être un film pour la famille plus adorable et rassembleur. Pour ceux qui l’auraient raté, voici la chance de le voir ou le revoir avec bonheur.

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Cinéaste de la défaite et de la condamnation, Andrew Dominik continue de surprendre en imposant son regard unique dans son observation de l’univers singulier de Nick Cave. La création de son plus récent album est ainsi immortalisée dans un documentaire aussi magnifique que bouleversant. Une chance unique de l’attraper sur grand écran alors que le Cinéma du Parc le ramène exclusivement pour une semaine.

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Les coming-of-age se font par milliers et si certains sont d’une justesse incroyable, on doit néanmoins s’en taper tout plein d’autres qui n’ont rien de neuf à nous dire. Le tout de même sympathique The Edge of Seventeen se tient entre les deux extrêmes, avec juste assez de piquant pour ne pas jeter l’éponge trop rapidement.

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