Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Autant le dire tout de suite, Daddy’s Home était loin d’être un bon film et sa suite, malgré le succès du premier était tout sauf nécessaire. Cela étant dit, sans surpasser la qualité aléatoire du premier volet, cette suite qui épouse tout le schéma du film de Noël habituel s’écoute avec beaucoup de facilité et est pratiquement assurée de décocher ne serait-ce que le plus sincère des sourires. Ce, à moins d’avoir son cœur très assombri par la grisaille des mauvais jours.

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Le génie du cinéaste grec Yorgos Lanthimos n’est plus à prouver et pourtant, même pour les cinéphiles avertis, il parvient encore à surprendre à chaque détour. On aimerait donc déclarer que The Killing of a Sacred Deer est sa proposition la plus décalée, mais face au contenu de son envieuse filmographie, on dira seulement qu’il s’agit à nouveau d’une œuvre rien de moins qu’admirable tout autant qu’elle est déroutante.

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Les comédies irrévérencieuses ont la cote.. ou du moins, c’est ce que Hollywood essaie de se faire croire. Ainsi, après le grand succès surprise que fut le premier Bad Moms, ils ont décidé de remettre ça en s’attaquant à ce qui serait, s’il y en a vraiment une, la période la plus stressante pour toutes mères: Noël. Débauche et absurdités reviennent à vive allure pour une suite aussi sans queue ni tête qu’au premier tournant.

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Qu’on le veuille ou non, les films adaptés des superhéros de Marvel n’ont jamais été reconnus pour leur originalité, mais davantage pour leur efficacité, surtout face au moule que Disney leur a fait répéter ad nauseam au fil des multiples épisodes de l’univers qui se succèdent plusieurs fois par année. Quelle surprise alors d’y voir un cinéaste au style singulier réussir avec insistance à y insuffler son propre aura dans ce qui pourrait bien être la proposition la plus déjantée de tout le Marvel Cinematic Universe jusqu’à maintenant.

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Beau petit succès de ICI Radio-Canada qui doit entamer prochainement sa deuxième saison, voilà l’occasion idéale de découvrir ou redécouvrir la télésérie Lâcher prise, qui utilise un sujet important pour divertir intelligemment, soit le burn-out. Et bonne nouvelle, la candeur et la vivacité de sa distribution, de ses textes et de ses situations font qu’elle se réécoute avec autant de bonheur que la première fois.

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The Florida Project a le mérite de transformer l’ordinaire en œuvre d’art, piégeant une classe sociale qui déteste ce genre de film à fasciner la bourgeoisie cinéphile qui verra en cette bulle observatrice un petit bijou de cinéma social, faisant miroiter la laideur de la pauvreté en un festin visuel d’art contemporain solidifié par le géant Willem Dafoe, qu’on ne salue jamais assez au passage.

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Only the Brave est l’exception à la règle. C’est un film inspirant basé sur une histoire vraie qui tout en exhibant tous les éléments de convenance, fonctionne à plein régime. La preuve qu’un bon scénario et une réalisation appliquée fait décidément toute la différence en termes de réussite.

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Arnaud Desplechin est certainement l’un des grands cinéastes français de son époque, lui qui manie les mots comme personne, tout en conservant une folie technique qui électrise le spectateur, qu’il soit novice ou fidèle habitué de sa décoiffante filmographie. En ramenant son alter ego préféré pour une sixième fois en la personne du brillant Mathieu Amalric, il multiplie cette fois ses muses en venant troubler de nouveau notre esprit. Ce, avec le plus grand brio qu’on lui connaît.

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Il y a à la fois beaucoup et peu à dire sur ce projet hautement risqué consistant à donner vie à une suite à l’un des grands films cultes du septième art, plus de trente ans après un ratage en salles. Si le respect est heureusement de mise, l’œuvre, auréolée d’un soin indéniable, manque toutefois de profondeur, mais aussi de ce sens du mystère et de l’atmosphère qui a su autant captiver l’imaginaire de tous, sentiment qui ne s’amenuise définitivement pas chaque fois qu’on s’offre une nouvelle écoute de Blade Runner, situation qui ne risque pas d’opérer avec ce 2049 qui s’essouffle tristement au fil de ses 163 minutes.

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Ce n’est peut-être pas le meilleur des exploits de faire mieux que le pire volet d’une franchise, mais le cinquième opus des Pirates of the Caribbean a au moins ce mérite. Sans pour autant rappeler les meilleurs moments de la série. Dead Men Tell No Tales divertit et offre du beau pour les yeux à plus d’un moment. Ce qui n’est pas si mal pour ceux qui aimeraient le rattraper dans son salon.

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