Auteur/autrice : Éloïse Choquette

Éloïse Choquette fait comme si elle menait une vie bien rangée d’architecte de jour – et devient une personne éclectique de nuit. Que ce soit en étant activement impliquée dans des organismes à but non lucratif, ou encore en faisant des études à temps partiel à Concordia en littérature et études des peuples autochtones, Éloïse aime diversifier ses champs d’intérêts, qui passent du féminisme intersectionel à la littérature, en passant par la science-fiction, les arts de la scène, le cinéma, la mode et le design. Journaliste chez Pieuvre depuis 2011, elle raffole de théâtre, de musique et de danse, qu’elle se plait à disséquer avec un enthousiasme certain. Elle puise la plupart de ses citations et inspirations quotidiennes dans Star Trek et Harry Potter, sujets dont elle peut discourir pendant des heures.

« L’éternel retour est une idée mystérieuse et, avec elle, Nietzsche a mis bien des philosophes dans l’embarras: penser qu’un jour tout se répétera comme nous l’avons déjà vécu et que même cette répétition se répétera encore indéfiniment ! » C’est sur cette phrase marquée par le concept de l’éternel retour que Milan Kundera introduit L’insoutenable légèreté de l’être. Nombre de récits, d’histoires, de mythes peuplent notre imaginaire collectif d’une pléthore de variations plus ou moins optimistes sur l’idée de cette réincarnation, de cette résurrection différée, de ce retour implacable, inéluctable, interminable. Là où Kundera pose la question de la légèreté ou de la lourdeur, cependant, Félix-Antoine Boutin – qui signe à la fois le texte et la mise en scène d’Un animal (mort) – s’attaque plutôt à celle de la violence ou de la douceur.

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Le sacre du printemps de Stravinsky est une de ces pièces exquises du répertoire classique qui ne cessera certainement pas de sitôt d’être jouée et rejouée – peut-être jusqu’à l’écœurement.

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Maria João Pires, dans une de ses rares (mais non moins appréciées!) visites en Amérique du Nord, a choisi de s’arrêter à l’Orchestre symphonique de Montréal pour une résidence qui se poursuivra jusqu’au Carnegie Hall au printemps 2016. C’est avec délectation qu’on l’écoute nous interpréter le Troisième Concerto de Beethoven, avec un OSM toujours aussi spectaculaire.

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Les récits qui commencent avec la prémisse « Et si le sort d’Untelle ou d’Untel avait été différent? » ont effectué une résurgence marquée au cours des dernières décennies. Fascination pour un futur qui ne sera jamais ou nostalgie d’un monde dans lequel les choses auraient pu être différentes? Que ce soit dans les diverses expérimentations utopiques et dystopiques de la science-fiction ou dans les récits à saveur plus historique et spéculative, le genre continue d’intriguer et de soulever des questions aussi pertinentes que profondément humaines; après tout, combien de fois ne nous sommes-nous pas demandé ce qui se serait produit si nous avions fait un choix différent à un moment donné de nos vies? C’est précisément le sujet de The Secret Annex, qui nous propose une version revisitée de l’Histoire dans laquelle la jeune femme aurait survécu.

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Presque exactement 135 ans après sa mort, l’œuvre de Dostoïevski continue de fasciner génération après génération, et d’être interprétée et réinterprétée sur les planches comme au cinéma. Le Prospero, pour célébrer le 40e anniversaire du Groupe de la Veillée, renoue avec le dramaturge russe en ouvrant l’année 2016 avec deux pièces du célèbre auteur de Crime et châtiment: Le Joueur, dans la salle principale, et L’homme du sous-sol, dans la salle intime. Cette dernière pièce, inspirée des Carnets du sous-sol, est l’œuvre d’une jeune compagnie française, le théâtre Liria. À défaut d’être parfaitement limpide, la création basée sur l’œuvre de Dostoïevski marque par son intelligence, sa créativité et son originalité.

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Voilà déjà trois ans que James Hyndman et Stéphane Lépine collaborent pour nous offrir de délectables lectures au Théâtre de Quat’Sous. Cette année est marquée par l’exploration des deux complices du registre épistolaire prolifique que nous ont laissés nombre d’auteurs tels Franz Kafka, Kressman Taylor et Helene Hanff. La seconde lecture de la saison porte sur des textes aussi surprenants que fascinants, à savoir la correspondance extrêmement riche de Vincent Van Gogh à son frère Théo.

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Que ce soit avec la reprise d’Un tramway nommé désir, Les lettres d’amour d’Évelyne de la Chenelière ou les nombreuses collaborations entre l’institution et le Théâtre PÀP, l’Espace GO cherche décidément à se dépasser et à innover, fidèle à sa réputation. Bientôt viendra le temps, qui a pris l’affiche mardi soir dernier, est en continuité directe avec cette recherche de renouveau.

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