Auteur/autrice : Carolane Desmarteaux

Carolane Desmarteaux mène une vie pluridisciplinaire, metteur en scène et créatrice corporelle, hypnologue de profession et étudiante en neuroscience cognitive. Loin de la déchirer, toutes ces passions se rejoignent autour des concepts de perception et de conscience. Ce sont les filtres par lesquels elle reçoit ou conçoit une œuvre. Depuis quelques années, elle travaille avec des artistes de tous horizons à l’intégration des outils de l’auto hypnose à la pratique artistique professionnelle. En art comme en relation d’aide, c’est le sujet du langage qui l’intrigue et l’anime le plus.

J’ai rencontré Cédric Delorme-Bouchard à moins d’une semaine du coup d’envoi de Lamelles sa première mise en scène, à l’Usine C. Vous le connaissez ? Peu de noms de jeunes concepteurs auront fait tant d’échos, il me semble. C’est que le diplômé de l’UQAM en scénographie a participé à de nombreux projets, des œuvres d’envergure et des projets marginaux, et que sa signature a récolté les éloges des créateurs et des critiques.

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Entre enfance et adultère (l’aire adulte!), le passage obligé de l’adolescence n’est pas de tout repos. L’initiative du Scriptarium 2018 en célèbre la pensée effervescente. Les réponses mordantes, touchantes et drôles à la lettre que Stéphane Crête adressait à la jeunesse, sont la structure sur laquelle ce joyeux chaos se construit, à Fred-Barry.

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J’aime de Philippe Ducros un théâtre d’impassibilité et de transmission. La cartomancie du territoire est plus prudente que ses dernières pièces. C’est le symptôme d’un travail fait avec respect, et c’est tout à l’honneur de l’équipe de création.

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Dans le Songe d’une nuit d’été joué à Denise Pelletier, les Dieux sont des idoles hollywoodiennes, le genre et l’orientation des créatures magique se fait plus fluide et les cœurs adolescents s’amourachent avec toute la passion de cet âge. On sent le commentaire des deux créateurs sur le propos de l’œuvre shakespearienne de par les libertés prises.

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La mémoire est une réécriture. Les neurosciences nous l’apprennent: chaque fois qu’on ravive un souvenir, on le modifie. Et de l’histoire d’un homme qui devient son roman, où la mémoire poétisante fait du simple pain grillé une madeleine légendaire, les fabulations de Sylvie Moreau et de son équipe nous transportent dans une riche initiation à Proust, à l’homme et à son œuvre.

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Je n’étais pas initiée au travail d’Hanna Abd El Nour, peut-être que cela aura modifié ma réception de Voyages, qui débutait cette semaine à La Chapelle. L’heure et demie en salle n’est pas de tout repos. Le metteur en scène questionne avec vigueur le modèle de représentation classique par le choix de l’art multidisciplinaire et par son écriture scénique décomplexée… Par moment, on hésite entre deux sanctions : désinvolture ou inconsistance.

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Mardi se tenait la première représentation montréalaise de WARDA, au théâtre Prospero. On ressort bercés, habités de cette coproduction entre les compagnies Les 2 Mondes et Rideau de Bruxelles, écrite par Sébastien Harrisson et mise en scène par Michael Delaunoy. Ce conte moderne est habilement tissé, brillamment écrit, de manière à ce que la structure de la pièce et ses ancrages nous ramènent au tapis persan, élément déclencheur de Warda. Tapis dont le vendeur (Salim Talbi) dit, en le comparant à un jardin, qu’on peut s’y promener, qu’on peut s’y perdre. C’est l’effet de la pièce elle-même et c’est admirable!

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