La production audiovisuelle – cinéma et télévision – du Québec a atteint un sommet en 2017-2018, avec un chiffre d’affaires de 1,9 milliard de dollars, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année précédente, selon une note d’information publiée vendredi par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Cette année de progression comporte cependant un bémol: la valeur des productions télévisuelles de fiction, de variétés et de magazines en français a subi un recul de 3% par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 427 millions. Il s’agit d’une deuxième diminution, après celle de 2% en 2016-2017.
La télé conserve toutefois la tête d’affiche dans le palmarès des activités audiovisuelles du Québec. Sa valeur a bondi de 14%, l’an dernier, pour atteindre 748 millions. « Pourtant, la valeur des productions en français baisse de 3%, alors qu’il y a une augmentation de la valeur des productions dans une autre langue que le français ou dans une langue indéterminée, qui passe de 217 millions, en 2016-2017, à 321 millions en 2017-2018 », mentionne encore l’ISQ. Une hausse semblable, survenue en 2010-2011, avait été suivie d’une forte baisse l’année suivante, indique la note d’information.
De son côté, la valeur de la production cinématographique est en chute libre, avec un recul marqué de 18%, à 145 millions, et ce malgré une hausse de 2% du nombre de projets. Ainsi, la valeur de production des longs métrages de fiction en français est en hausse de 3% (98 millions) et celle dans une autre langue que le français est en baisse de 55% (32 millions).
C’est du côté de la production étrangère et des services de production que l’on enregistre la plus forte croissance, avec un bond de 30%, pour une valeur de 718 millions. Il s’agit là du plus haut niveau atteint ces 10 dernières années.
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